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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Sedr - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

SEDR, grand pontife des Musulmans de la Perse, qui sont de la secte des Schiites. Il est nommé par le roi, qui confère souvent cette dignité à l'un de ses proches parents. On donne au Sedr les titres de Roi du droit et de la religion, chef de l'Eglise véritable, substitut de Mahomet, lieutenant des imams.

Il jouit, dans la Perse, de la même autorité que le grand Moufti, ou le Scheikh el-Islam, chez les Turcs.

Le Sedr est le juge suprême dans toutes les matières ecclésiastiques, et dans toutes les causes civiles qui ont quelque rapport avec le spirituel; il a l'administration de tous les biens consacrés au culte et à l'entretien des ministres de la religion. Sa juridiction s'étend à tout ce qui a rapport aux établissements pieux, aux mosquées, aux hôpitaux, aux collèges, aux tombeaux et aux monastères. Il dispose de tous les emplois ecclésiastiques, et nomme les supérieurs des maisons religieuses. Ses décisions en matière de religion sont reçues comme des oracles infaillibles. Il juge de toutes les matières criminelles, dans sa propre maison, sans appel; enfin, il est sans contredit le second personnage de l'empire. C'est peut-être même pour diminuer un peu la grande autorité du Sedr, que plusieurs rois de Perse ont séparé cette marge en deux, en établissant deux Sedr, savoir : le Sedr-i khass, ou Sedr privé ou particulier, qui est le surintendant les biens légués par les rois, et le Sedr-i âm, ou Sedr public et général, qui a la surintendance des biens légués par les particuliers. Ces deux pontifes ont chacun leur tribunal séparé, égal en autorité; mais le Sedr du domaine royal a la prééminence, et son administration est la plus considérable. Il tient le second rang entre les grands du royaume, et prend place à la gauche du roi, le premier ministre siégeant à la droite; le Sedr général est au-dessous de lui. Ces places ne sont cependant pas inamovibles ; car il arrive quelquefois aux Sedr de quitter cette haute dignité spirituelle pour occuper un poste purement civil.