Académie métaphysique

 

Paroles

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

De Guillaume d'Okham au libéralisme brutal - Jean-Claude Dupuis

La Révolution commence dans le domaine intellectuel avec le nominalisme de Guillaume d'Ockham [...]. Le libéralisme est une version moderne de la philosophie nominaliste du Moyen-Age qui prétendait que les idées n'étaient que des étiquettes sans rapport avec la réalité. Cela nous renvoie à la querelle des Universaux. Le nominalisme nie toute vérité universelle et conduit au pluralisme, qui n'est en fait que l'anarchie intellectuelle. En religion, le libéralisme se traduit par la thèse du libre-examen (Luther), en morale, il fait de la conscience individuelle le seul critère du bien et du mal (Kant) ; en politique, il récuse tout ordre transcendant et fait reposer la légitimité des lois sur la fiction de la volonté générale (Rousseau).

Paradoxalement, le libéralisme ne produit pas plus de douceur et plus de tolérance, mais il conduit, au contraire, à plus de dureté et plus d'exploitation. "Rien n'étant ni vrai ni faux, ni bon ni mauvais, disait A. camus, le monde ne sera plus partagé en justes et en injustes, mais en maitres et esclaves".