Vous avez actuellement des guides aveugles, des hommes  politiques qui n'ont pas d'âme. Y à qu'à voir: ce sont des gens qui  n'ont aucun scrupule, qui peuvent être intelligents et qui sont des  hypocrites, qui mentent et qui en mettent plein la vue.
Pourquoi ? Mais  parce que ce sont des êtres qui vont être en quelque sorte des suppôts  de Satan, qui vont être des exemples du mal, à prendre ou à laisser.  Mais on ne peut pas faire évoluer des êtres qui n'ont pas du tout envie  d'évoluer. Non seulement qui n'en ont pas envie, mais qui ont sclérosé  leurs neurones jusqu'à ne plus admettre même devant des preuves que la  vie existe, ou avant la naissance.
Actuellement des êtres naissent, vivent et meurent. C'est tout. Pourquoi  ? Parce qu'on a négligé dans l'éducation, et l'Eglise, la première, de  prendre à la lettre la parole du Christ : "vous êtes des dieux".  Si on  dit à un petit enfant "t'es un homme", oui il va devenir un homme, mais  il faut l'aider à ce qu'il le devienne, comme papa. Tandis que là on n'a  pas cherché à faire des créatures des futurs êtres divins.
Etre divin c'est deviner que Dieu existe et s'en approcher le plus  possible, par la recherche, par le sentiment, etc. On a négligé tout ça,  alors qu'il y a deux mille ans, dans les Evangiles, c'est très net :  "Soyez parfait comme mon Père est parfait". C'est le cheminement. Si le  Père est parfait, on s'élève.
Il fallait éduquer toute la scolarité dans  le sens de l'évolution de l'intelligence, de la conscience, des  scrupules, de la droiture, de la dignité, de la noblesse. Ça, 0 !  Regardez, allez à la sortie d'une école, regardez les jeunes qui en  sortent. Regardez-les bien.
Qu'est-ce qui se passe ? En général, c'est  un petit troupeau de voyous, qui fument, y'a de la drogue, etc. Ils sont  habillés… Moi j'appelle ça empaquetés. Mais ça veut dire…
En médecine, il y a des diagnostics à partir de certains signes. Quand  un être à une certaine dignité, ben il est propre, enfin il doit avoir  une certaine élégance, quelque chose comme ça.
Je suis allé à Moscou, à Kiev, je n'ai jamais vu d'étudiant ou de petits  enfants en scolarité, autrement qu'avec un joli tablier, toujours  propre, un col blanc… les filles ont toujours un ruban blanc dans les  cheveux. Une dignité. J'suis pas communiste, hein ! Mais enfin ils ont  compris qu'il fallait une sorte de noblesse de la jeunesse estudiantine.