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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Origines et sens de la 'langue des oiseaux' - Wikipedia

origine de l'expression langue des oiseaux

L'expression pourrait être également une déformation phonétique historique (« synchronique ») du nom d'une confrérie secrète appelée : « langue des oisons » (en référence au petit de l'oie, terme devenu archaïque), nommée ainsi en raison de la patte d'oie que porte sur l'épaule les constructeurs de cathédrale. Ceux-ci utilisaient sur les chantiers un jargon permettant de conserver les techniques ancestrales de la « Fabrique ». Cependant, après la « Grève des Cathédrales » (suite à la proclamation des Templiers comme non grata en France la 19 mars 1314), la majeure partie des ouvriers initiés fuient l'Inquisition française, pour l'Italie du nord (où ils préparent la Renaissance) et le Moyen-Orient. Après le relâchement de l'Inquisition, ces initiés, de retour en France, surnommés « sarrasins », diffusent leurs connaissances au moyen de systèmes de codages secrets assimilés rapidement à des sciences occultes, en premier lieu : le Tarot de Marseille, l'"art goth" (art de la lumière, qui deviendra l'art gothique), l'alchimie et la langue des oiseaux.

Dès lors la langue des oisons, réceptacle du savoir traditionnel des constructeurs de cathédrale se mue en langue des oiseaux qui de ce fait entre dans la clandestinité et devient langue d'initiés. Elle gagne en complexité afin de ne pas attirer la censure et l'anathème du clergé, recourant même aux langues anciennes comme le grec. Les mots se chargent ainsi de sens doubles, permettant de communiquer des informations tout en n'éveillant pas de soupçons et tout en utilisant les moyens de communication de l'époque (poésie, inscriptions, chants, comptines ! ).


Le symbole

La langue des oiseaux est donc intimement liée au « langage des symboles ». La différence des termes exploite en effet toute la nature de l'opération de transformation entre les deux plans : si la langue renvoie à un système codifié (phonétique, linguistique...), le langage lui est une faculté qui ne répond à aucun système.

Métaphysicien majeur de la première moitié du XXe siècle René Guénon, dans Symboles de la Science sacrée pense que la langue des oiseaux regroupe les formules et incantations ésotériques fondamentales. Il considère qu'elle est la métaphore de la communication de l'humain avec les « êtres supérieurs » que sont les anges : « les oiseaux sont pris fréquemment comme symbole des anges, c'est-à-dire précisément des états supérieurs ». Il montre que c'est dans la tradition islamique qu'apparaît la langue des oiseaux, avec la figure de Salomon : « Et Salomon fut l'héritier de David ; et il dit : O hommes ! nous avons été instruits du langage des oiseaux ['˜ullimna mantiqat-tayri] et comblés de toutes choses »


les anges sont souvent représentés comme des oiseaux

Le terme aç-çaffat est considéré comme désignant littéralement les oiseaux, mais comme s'appliquant symboliquement aux anges (al-mala'ikah) par proximité phonétique. La langue des oiseaux serait donc une expression pour désigner la langue des anges. (Guénon cite notamment l'étude sur le symbolisme de l' « oiseau de paradis » de M. L. Charbonneau-Lassay fondée sur une sculpture où cet oiseau est figuré avec seulement une tête et des ailes, forme sous laquelle sont souvent représentés les anges).

Pour Guénon, cette langue est avant tout fondée sur le rythme universel, sur le vers et la poésie. La tradition islamique considère d'ailleurs » qu'Adam, dans le Paradis terrestre, parlait en vers, c'est-à-dire en langage rythmé ; il s'agit ici de cette langue syriaque ».

La poésie, même moderne aurait ainsi gardé cette part mystique, primordiale, ce qui explique que tous les textes sacrés soient écrits en vers.


« (..) la Langue des Oiseaux ne peut s'apprendre avec les Sens, la mémorisation. Elle ne se laisse pas dévoiler non plus avec la logique limitée du connu actuel. Le mot, la lettre, sont des « koans » déployant, et basés sur, une logique plus logique que la logique officielle! » : Yves Monin dans son livre Hiéroglyphes Français et Langue des Oiseaux pointe là un autre niveau d'interprétation de la langue des oiseaux correspondant à la symbolique graphique et non plus phonétique. En somme la lettre, sa forme en elle-même et dans le mot, combinée avec le sens du mot, recevrait une signification souvent cosmogonique ou ésotérique.

Monin remarque à ce propos que le mot « O.I.s.E.A.U » a la particularité de faire appel à toutes les voyelles. Or, pour les kabalistes, les voyelles sont les lettres du fondement de la création (voir ci-après pour l'explication), comme si en soi il résumait l'essence du cosmos, de là une hypothèse de l'origine de l'expression « langue des oiseaux », non en référence aux volatiles mais au fait qu'elle prend part au plan gnostique.