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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Conseils devant le dilemme du divorce, avec des enfants - André Bouguénec

André Bouguénec répond à un courrier envoyé par Didier faisant part de son problème : il n'aime plus sa femme et veut la quitter pour une autre. Sa femme elle, l'aime toujours. Ils ont eu ensemble trois enfants qui sont encore en bas âge.

Réponse d'André Bouguénec :


« Tu es en transmutation, et volontaire par-dessus le marché. Ne va pas te compliquer ce changement en dramatisant. Bien sûr, c'est un retour sur soi avec examen de conscience. MAINTENANT tu as une conscience. C'est évident : tu t'analyses en rapport à tes devoirs que tu n'avais pas jadis, et que tu as aujourd'hui, par ma faute ou grâce à moi. Ben oui, je suis l'emmerdeur. Moins poli que Jésus qui disait : « je suis l'épée », « je ne suis pas venu apporter la paix ». La paix, ça ne se place que dans l'âme, et tant que l'âme n'est pas d'accord avec l'esprit qui en a la propriété, ça bagarre, ça fait mal. Des désirs, des projets, des rêves, des ambitions, viennent tenter cette sacrée conscience du devoir. Eh oui, c'est un choix, et c'est le tien.

Te conseiller ? Tu lis l'Infernale Mission, p. 238 (éditions Marcel Emile Sourbieu, 1976) (Lien du passage) :

"Troisièmement, si tu es marié, et après tous tes efforts, l'entente ne s'installe pas, séparez-vous d'un commun accord, sans haine et sans rancune, et pour le moins gardez le respect l'un de l'autre et l'amour fraternel.

Si vous désirez reprendre charge du mariage, cherchez un autre compagnon ou une autre compagne.

Seulement avec des enfants il ne s'agit plus de vous, mais d'eux. Soutenez-vous pour maintenir vos enfants. Si c'est vraiment intolérable, le monde jugera pour vous."



Dilemme, mon Didier, il parait que ta femme t'aime et tient à toi. Pas toi. Mais tu lui a fait des enfants, qui sont ta chair, ton hérédité. Que t'apporterait l'avenir, sachant que ces petits sont orphelins d'un papa ? Plus tard, ils jugeront.

On veut sauver le monde. Du moins des gens, des amis, son prochain. Ils sont pourtant presque des étrangers, et nous leur portons secours, de notre conscience éclairée. Mais, moins que des étrangers, plus proche que ton prochain, te reste quelque part une femme que tu as fréquenté, tu as vécu avec elle, tu la connais bien, ses qualités, son sentiment pour toi, et puis les raisons de ta part qui l'ont fait souffrir, et puis... trois petits qui seraient fiers de retrouver leur papa et surtout un papa tout nouveau, changé, merveilleusement attentif à les enrichir, à les aimer.

A toi de voir, si de ton ancienne épouse tu peux en être au moins l'ami, le soutien pour élever ces petits. Une fois casés dans la vie, tu verras alors si tu peux te séparer de ta compagne.

Tu sais mon grand, quand on lutte à deux pour un même objectif, même sans aimer de l'amour romantique, finit par naître peu à peu une complicité amicale et affectueuse, et parfois la tendresse s'installe.

Et puis, il y a la prière, des grâces, l'aide.

Tu peux évidemment plaire à une autre femme qui te séduirait aussi par des attraits, satisferait tes sentiments, désirs, etc.

Mais mon pauvre ami, crois-tu que c'est par hasard que tu m'as rencontré ? Que tu as eu cette amère déception avec Y. ? Ce qui t'ouvre les yeux sur la fragilité des attraits. Même leurré, tu es marqué, et le remords ineffaçable, ternirait, rongerait ton coeur, qui est bon, et la paix, d'un nouveau ménage.

Je parle en connaissance de cause, de s'efforcer de vivre à deux, de donner un certain bonheur malgré tout, à celle à qui l'on a dit « oui » un jour.

Mariage d'amour ou pas, c'était un choix, donc on peut rompre à deux, mais, vous êtes cinq.

Oui mon grand, comme tu dis, prendre la décision c'est autre chose que d'exposer le problème. Et c'est ton problème, mais lié à leur problème, affectif, de tes quatre isolés.

Quoi que tu choisisses, je ne te reprocherais jamais rien, et je t'aiderai toujours.

Vois bien tes responsabilités, tes moyens, tes devoirs, l'avenir, vois-toi et vois-les. Imagine ce que tu peux tirer de satisfactions, de paix de conscience, de salut nouveau, de ces quatre coeurs.

Oui, c'est un objectif de « travail » valable pour cinq.

Vois-tu, c'est lorsque l'homme rencontre un certain problème qu'il discerne la réalité de ce qu'il vaut. De toute façon, il est son seul juge. Dieu laisse faire. Tu n'a qu'à voir ce monde. C'est une question de coeur, de courage, de volonté calme et décidée, et d'élan.

Tu sais, l'homme entreprend bien des choses dans l'existence qui ne sont pas réjouissantes au départ, mais l'objectif a été conçu, accepté, et alors dans le cours des efforts, on s'aperçoit qu'il n'y a plus d'effort, mais une sorte d'enthousiasme qui devient comme un viatique, l'élan naturel qui fait la joie d'avoir réalisé quelque chose de bien.

Voilà mon Didier ; prie, médite, vois clair et loin. Si tu hésites, réalise que tu n'es plus l'homme d'avant, car les choses changent parce qu'on a changé.

Pardonne-moi, voilà, non pas ce que je pense, mais ce qu'il en est, et ce que toi tu peux penser. Tu m'as appelé sur ce problème, je ne pouvais pas me dérober, parce que je t'aime bien et fort.

Vois-tu, maintenant, ce que le hasard de l'Emmanuel que tu m'as offert, signifie. Ce nom est masculin, signifiant non pas « Dieu avec nous », mais « Dieu avec nous » (j'ai voulu dire : « avec nous cinq »). Or, c'est toi, car enfin l'image est une femme. Elle te donne une jolie fleur qu'elle tend, d'un côté ; et de l'autre, un petit enfant nu, l'air inquiet, les bras levés comme un appel désolé. Et cela est encadré de deux vases bellement fleuris. Derrière la carte il est écrit : « Les Emmanuels sont volontaires » (j'ai souligné volontaire).

Didier, m'aurais-tu adressé ta photo et celle de ta femme, sans le savoir, et sans savoir que c'était le diagramme de votre problème familial ?

Encore une fois, tu fais ce que tu veux. C'est toi qui choisis ta vie, pas moi.

De toute manière tu restes mon Didier ; je te bénis et je t'embrasse de tout mon coeur. Je voudrais te consoler, te voir heureux. La vie est difficile, mais Dieu a voulu qu'elle soit une conquête. C'est la victoire qui donne la vraie joie, et forcément la paix.

Fin du courrier.