Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

SOURYA, soleil du zodiaque hindou - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

SOURIA, ou le Soleil, le premier des Vasous ou dieux planétaires dans la mythologie hindoue ; fils de Kasyapa et d'Aditi : il est le chef de la sphère lumineuse et le roi des astres. Pendant huit mois de l'année, il pompe les eaux terrestres à l'aide de ses rayons. C'est lui qui anime les douze signes du zodiaque ; et, chaque jour à son lever, il semble de nouveau créer le monde. Il vivifie les âmes et les éléments ; il éclaire Les esprits et féconde les campagnes. Son char, attelé de sept coursiers jaunes, est conduit par Arouna, ou l'Aurore, que l'on représente sans jambes, et suivi de millions de Dévas, qui chantent les louanges du dieu de la lumière.

Quelques brahmanes considèrent Sourya comme le plus grand des dieux, parce que dans sa gloire il ressemble à Brahmâ. Il y a une secte de gens qui font une profession particulière de l'adorer, qui ne mangent jamais sans lui, avoir rendu leurs hommages, et qui jeûnent quand il est couvert de nuages ; on les appelle Sauras. Sourya est représenté monté sur son char, et occupant le centre du zodiaque ; il a la forme d'un homme de couleur rouge, avec trois yeux et quatre bras. Des rayons de gloire sortent de tout son corps, et il est assis sur un lotus rouge. On lui donne pour emblèmes le sceptre du commandement, et le glaive flamboyant, effroi des Asoura, enfants des ténèbres.

Sourya a encore plusieurs autres noms, entre autres : Arka, qui signifie soleil; Aditya, c'est-à-dire le premier-né, ou le fils d'Aditi ; Mitra, ou l'ami des hommes ; Hamsa, ou le cygne ; Savitri, ou le générateur ; Ravi quand on le considère comme planète, d'où le dimanche est appelé Ravivara ; Vivaswan, en qualité de père du Manou Vaivaswata, père d'Ikchwakou, ancêtre de la dynastie solaire, dont Rama fut le 66è roi.

Sourya eut deux femmes, Sandjgna et Tchhaya ; de la première, il eut Yama et Yamouna ; de la seconde, Sani ; toutes les deux eurent encore un fils, nommé Manou. Quelquefois on lui donne douze fils, appelés Adityas, mais ce sont plutôt les personnifications du soleil dans les douze mois de l'année ; on les nomme Bhaga, Ansou, Aryama, Mitra, Varouna, Savitri, Dhatri, Vivaswat, Twachtri, Poucha, lndra et Vichnou. Sourya est encore le père, de 360 nymphes, nommées Tithis qui sont divisées par trente dans chacune des douze demeures du Soleil. Une de ces nymphes, Aswini, eut de Sourya les deux Aswis ou Aswinas, médecins des dieux.