Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Eléments sur Pascal et ses implications dans les débats théologiques - Varia

Après une vie plutôt libérale, Pascal se convertit au Jansénisme. Cet ordre critique l'absolutisme. Plusieurs de ses membres soutiendront la Révolution. Il est en butte avec les Jésuites, critiqués pour leur laxisme et leur casuistique.

Ils luttent contre l'autorité romaine et semblent proche du Gallicanisme.

Ils luttent aussi contre les évolutions modernes de l'Eglise, tout en s'approchant de l'Aufklärung.

Les Provinciales sont écrites dans ce contexte. Ils seront de plus en plus persécutés par Rome, puis dissout.

A l'origine, le mouvement nait d'un rassemblement autour de la question de la grâce et de la liberté dans le processus du salut. Ils défendront la position augustiennne. Augustin était opposé à Pélage sur cette question. Pélage soutient le total libre-arbitre de l'homme. Augustin soutient que sans la grâce, l'homme ne peut rien. Tout en cherchant à concilier sa thèse avec la liberté.

La Réforme va aller plus loin. Luther et Calvin radicalisent ce discours. 

Pour Luther, seule la foi (accordée ou non par Dieu, librement) permet d'être réceptif à la grâce divine.

Calvin : Celui qui n'a pas reçu la grâce ne peut être sauvé. Le libre-arbitre est totalement nié.

Les Jésuites s'opposent à ces positions, car ils craignent qu'une telle idée n'affaiblisse le rôle de l'Eglise dans le salut des chrétiens. Ils cherchent un compromis entre grâce et liberté (au sens de St Thomas).

C'est dans ce débat que Cornélius Jansen présente sa position : Depuis le péché originel, la volonté de l'homme sans le secours divin n'est capable que du mal. Seule la grâce efficace (attrait pour le Bien) peut faire préférer le Ciel à la Terre. Cette grâce reste accordée par Dieu.