Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Absence de charité et mépris entre castes hindouistes - Dictionnaire des religions de l'Abbé Migne

"Ici, nous nous voyons contraints de nous arrêter; la charité est de précepte chez les juifs et les chrétiens, qui professent la religion révélée, ainsi que chez les musulmans, qui ont tiré leur doctrine de ces deux religions, mais nous ne croyons pas qu'elle existe, du moins comme faisant partie du culte, dans aucun autre système religieux.

On serait peut-être tenté de regarder les Hindous et les bouddhistes comme essentiellement charitables, puisqu'ils poussent le scrupule jusqu'à ménager la vie des animaux ; que plusieurs regardent le meurtre d'un animal quelconque comme un crime digne du dernier supplice, et que quelques uns érigent des hôpitaux pour les entretenir, les soigner et les nourrir. Mais il parait que leur humanité pour les bêtes est au détriment de leur charité pour les hommes. Ils n'ont pas la plus légère idée de cette vertu. Leurs religions respectives leur commandent bien en général la bienfaisance, mais la division et la suprématie des castes dans l'une, la doctrine de l'individualité ou de la déification dans l'autre, sont à jamais un obstacle à la charité proprement dite, entendue dans le sens chrétien.

Voici ce que M. l'abbé Dubois dit à ce sujet des brahmanes, qui appartiennent à la nation hindoue, la plus douce peut-être des nations de la terre :
« L'égoïsme, poussé au dernier période, est un des défauts caractéristiques d'un brahme ; il ne vit absolument que pour lui. Elevé dans l'idée que tout lui est dû et qu'il ne doit rien à personne, il se conforme à ce principe dans toutes les circonstances de la vie. Il sacrifierait sans hésiter l'intérêt public et sa patrie elle-même à ses propres intérêts : trahisons, ingratitudes, noirceurs, rien ne lui coûte pour accroître son bien-être. Il se fait un devoir, non seulement de s'isoler du reste du genre humain, mais encore de mépriser et de haïr de tout son coeur les hommes que le hasard n'a pas fait naître ses égaux; il se croit dispensé de faire paraître à leur égard les moindres sentiments de reconnaissance, de commisération et de sensibilité. S'il se montre quelquefois charitable, ce n'est jamais que vis-à-vis des personnes de sa tribu. Quant aux autres, on lui a appris, dès sa plus tendre enfance, à les regarder tous comme infiniment au-dessous de lui : on lui a dit qu'il pouvait, qu'il devait même les traiter avec hauteur, mépris et dureté, comme des êtres uniquement créés pour le servir et pour subvenir à tous ses besoins, sans qu'il soit obligé de son côté au moindre retour.

Il serait injuste de mettre sur le compte d'une religion les vices de ceux qui la suivent, si cette religion condamnait leurs mœurs ; mais, en agissant avec cet orgueil, les brahmanes ne sont que trop conséquents avec les doctrines qu'ils font profession de suivre. Il se trouve malheureusement parmi les chrétiens des hommes qui ne valent pas mieux que les brahmanes, sous le rapport de la charité ; mais le christianisme les condamne. »