Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > Classement thématique > Société, social > Jeu > Puzzle

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Importance de la préparation avant résultat - André Bouguénec

Vous délivrez quelque chose. On vous écoute forcément. Après ça prend ou ça prend pas. Mais dans la philosophie chinoise tu retrouves justement cette rareté d'éclosion d'un individu sur des milliers. Mais il est impossible à un homme de sauver le monde. Jésus, Christ, n'importe qui. Et je vous ai dit que le salut était individuel. Et que dans la conception de Dieu, il est bien compris que la terre est une terre de sélection et d'élection individuelle.

Mais le paradoxe est celui-ci : un individu peut se bâtir selon les lois naturelles et divines que s'il a en lui l'ambition de sauver le monde.

Mais Jésus n'allait pas si loin. Il disait : "Aimez donc le prochain, celui qui est proche de vous". Ce faisant vous êtes des semeurs. Et c'est là qu'il disait la parabole du semeur : "vous semez". Ah, ben oui, alors il y a des graines qui tombent dans l'ornière, dans les cailloux, dans les buissons, ça pousse pas. Mais il y a quelques-unes qui tombent dans la terre meuble. Celles-là vont pouvoir pousser.

Ce n'est pas le fait du succès de ta parole, c'est le fait que tu veux semer. Et pour semer il faut que tu aies quelque chose à semer. C'est pas du bla bla bla. Tu es donc obligé de te nourrir de divinité que tu prends chez les athées, chez les matérialistes, les scientifiques au point de vue des éléments scientifiques que tu extrapoles comme des lumières divines que ces gens là n'ont pas comprises.

Tu prends dans les religions, tu prends dans les philosophies, et tu découvres de plus en plus l'ampleur de ce divin qui a conçu pour les hommes des quantités de facettes mais qui s'unifient de toute façon. Et que malheureusement les hommes s'amusent encore plus à diviser qu'elles ne le sont dans l'éparpillement de ce puzzle.

Mais il faut pas dire qu'il y a du refus parce que si tu fais de bon coeur ce que tu as à dire...

Qu'est-ce que fait un phare ? Il tourne, il éclaire. Eh bien il y a des bateaux qui vont s'en servir pour se diriger vers le port, pour éviter un écueil à un navigateur qui ne connait pas très bien le coin, même avec sa carte. Le phare, il éclaire, c'est ce qu'il a à faire.

Yves P. : Mais faut savoir le lire le Phare.

André : Oui, bien sûr. Enfin, là tu vas dans les détails. Mets-en deux à l'entrée d'un port. Et si t'as bu, t'en mets quatre parce que tu vois double.

De toute façon c'est ça. Ne crois pas que l'élaboration d'un être humain en une possible divinité est facile. Il faut un temps considérable. Si on laisse 11 000 ans, au pire, à l'homme pour s'accomplir... 11 000 ans ! Je sais pas si vous vous imaginez le nombre d'incarnations que ça représente, et d'expériences. Donc c'est une volonté de patience.

Prenons Yves par exemple. Il veut lancer un métier. Eh bien la quantité de détails qu'il faut cumuler, d'observations, de mémoires, d'organisation pour du vent, pour l'instant, pour du bidon. Mais il se prépare. Et c'est ça se pré-parer. Et dès l'instant où tu as un potentiel, tu peux pas faire autrement que rayonner. Et tu ne peux pas développer ton amour si tu ne t'exerces pas sur des objectifs, ou ne serait-ce que des marionnettes, comme à la Foire du trône.

Bon, il te faut un objectif. L'objectif c'est les êtres humains. Mais parmi, il y en a qui quittent leur état de marionnette, parce que dès l'instant où tu es devenu un phare, il y a l'autre qui s'occupe de pousser vers toi un égaré, qui souffre, qui est mal dans sa peau, et qui tout d'un coup il t'entend et il y a une lueur d'espoir. Mais celui-là a été poussé. Et en aurais-tu vraiment fabriqué un dans ta vie, tu as fait un enfant de Dieu.

C'est beaucoup plus intéressant pour le créateur que de faire zig-zig ou de faire comme Bokassa. Il a 50 ou 55 gosses actuellement. Ça c'est facile. Surtout s'il y a un harem à côté. C'est la multiplication des pains que Jésus donnait dans cette parabole : où ayant donné ta parole à quelqu'un, lui, sans se rendre compte, il va multiplier ta parole, en la redonnant à un autre. Si bien que un seul pain va faire 100, 200, 300.

Alors évidemment dans une époque troublée comme celle-ci tu trouves en même temps des assoiffés de compréhension parce qu'ils ont été déçus, et puis d'autres qui s'en foutent, d'autres qui sont sourds. Mais dès l'instant où tu joues à la loterie, tu joues au PMU, tu gagnes pas le milliard, mais tu as un espoir, dès l'instant où tu joues. Bon eh bien là c'est pareil. Tu peux tomber sur une personne ou deux... Ne le fais pas pour dire : "Bon, si je ne fais pas ça je ne m'accomplis pas". Non, il faut que ce soit gratuit.

Tu ne peux donner d'enseignement, la lumière, qu'après avoir sensibilisé un être. Ou tu le consoles, ou tu l'écoutes, tu te mets à sa portée pour comprendre ses problèmes. Tu finis par l'intéresser à des bricoles. C'est pour ça que la science des nombres, moi, je fais ça un peu à contrecoeur, mais n'empêche que j'ai vu des réactions inattendues.

Si j'ai dit qu'au début Jésus avait 12 apôtres, puis 72 disciples, c'est que ce qui compte c'est cette semence qui doit être saine au moment où elle doit servir. C'est une préparation, c'est une responsabilité que vous acceptez ou que vous n'acceptez pas. C'est tout. Pour les années à venir.

Je donne un dépôt, mais avant de donner ce dépôt, permettez-moi de vous dire que c'est par millions que j'ai tenté de déposer dans beaucoup de coeur et beaucoup d'esprits.