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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Fonctions psychologiques du rêve - Dictionnaire des symboles

Le rêve est aussi nécessaire à l'équilibre biologique et mental que le sommeil, l'Oxygène et une saine alimentation. Alternativement relaxation et tension du psychisme, il remplit une fonction vitale: la mort ou la , démence peuvent sanctionner un manque total de rêves. Il sert d'exutoire à des impulsions réprimées dans la journée, il fait émerger des problèmes à résoudre, il suggère en les jouant des solutions. Sa fonction sélective, comme celle de la mémoire, soulage la vie consciente. Mais il joue encore un rôle d'une tout autre profondeur.

Le rêve est l'un des meilleurs agents de renseignements sur l'état psychique du rêveur. Il lui fournit en un symbole vivant un tableau de sa situation existentielle présente: il est pour le rêveur une image souvent insoupçonnée de lui-même ; il est un révélateur du moi et du soi. Mais il les voile en même temps, exactement comme un symbole, sous les images d'êtres distincts du sujet. Les processus d'identification opèrent sans contrôle dans le rêve. Le sujet se projette dans l'image d'un autre être: il s'aliène en s'identifiant à l'autre. Il peut être figuré sous des traits qui n'ont apparemment rien de commun avec lui, homme ou femme, animal ou plante, véhicule ou planète, etc. L'un des rôles de l'analyse onirique ou symbolique est à la fois de débrider ces identifications et d'en discerner les causes et les fins; elle se doit de restituer la personne à son identité propre, en découvrant le sens de ses aliénations.

Le rôle du rêve, peut-être le plus fondamental, est d'établir, dans le psychisme d'une personne, une sorte d'équilibre compensateur. Il assure une auto-régulation psycho-biologique. D'une carence de rêves résultent des déséquilibres mentaux, comme une carence de protéines animales provoque des troubles physiologiques. Cette fonction biologique du rêve, confirmée par les plus récentes expériences scientifiques, n'est pas sans conséquence sur l'interprétation elle-même, qui peut alors évoquer la loi des relations complémentaires. L'interprète cherchera en effet la relation de complémentarité entre la situation consciente vécue, objective, du rêveur et les images de son rêve. Car il existe, écrit Roland Cahen, une relation de contrepoids (de balance) réellement dynamique, entre le conscient et l'inconscient, manifesté dans l'actualité de sa mouvance par le rêve... Les désirs, les angoisses, les défenses, les aspirations (et les frustrations) du conscient trouveront dans les images oniriques bien comprises une compensation salutaire et par conséquent des corrections essentielles (RSHU, 111). Le drame onirique peut accorder ce que la vie extérieure refuse et révéler l'état de satisfaction ou d'insatisfaction, dans lequel se trouve la capacité énergétique (libido) du sujet.

Mais, parfois, l'écart entre le rêve et la réalité est tel qu'il prend un caractère pathologique et qu'il trahit dans la libido elle-même une démesure que rien ne peut compenser. On observera que, dans les cas normaux, la compensation se produisait, dans les perspectives de Freud, suivant une ligne horizontale, c'est-à-dire au même niveau de la sexualité, tandis que, selon Jung, toute l'équilibration psychologique de l'être se fait, entre ses plans conscients et ses plans inconscients, dans la dimension de la verticalité, tel un voilier entre sa voile et sa quille (ibid). Dans le même sens, pour le Dr Guillerey, tout trouble psychique correspondait à une activité supérieure, entravée et l'appel du héros, au sens bergsonien du terme, accomplissait une fonction, non seulement morale, mais thérapeutique de sauvetage.

Le rêve enfin accélère les processus d'individuation, qui commandent l'évolution ascensionnelle et intégrante de l'homme. A son niveau, il a déjà une fonction totalisante. L'analyse, comme nous le verrons, lui permettra d'entrer en communication quasi régulière avec la conscience et de jouer alors un rôle de facteur d'intégration à tous les niveaux. Non seulement il exprimera la totalité du soi, mais il contribuera à la former.