Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'entente et les accords du couple au quotidien - André Bouguénec

Henri G. : Il est bon de passer par le pire avant de passer par le meilleur.

André : On n'est pas obligé de passer par le pire. Chacun d'entre nous, nous voyons ce qui se passe. Des enfants peuvent voir comment des parents vivent. Si ils s'accordent ou ne s'accordent pas. Donc ils ont l'exemple devant eux. Et cet exemple s'il est mauvais, ils n'ont pas envie, bien entendu, de rentrer dans le même climat. Donc ils peuvent prendre des mesures sans passer par le pire, puisqu'ils ont vu.

Donc il y a tous les moyens de se rendre compte combien l'accouplement à deux, c'est sérieux. C'est sérieux à condition qu'au départ il y ait une volonté réciproque d'être un magnifique bouquet de fleurs en perpétuelle floraison, épanouissement.

Se marier, c'est avant même de se mettre à deux, avoir eu un dialogue justement sur la raison d'être à deux et de bien se dire l'un l'autre : bon, nous allons dialoguer, on va peut-être rencontrer des choses qui vont pas nous plaire à l'un et à l'autre, mais il faut quand même les examiner, et essayer de se comprendre et de s'entraider. Et admettre au départ que si l'un des deux trouve difficile d'améliorer ou de changer, qu'il y ait une concession de la part de l'autre. S'il n'y a pas de concession, l'autre n'en fera pas. Et faire une concession à son partenaire, c'est un acte d'amour, c'est une preuve d'amour, à condition qu'il y ait réciprocité.

D'autre part, il faut bien comprendre qu'une opinion, même arrêtée, discutée avec son compagnon ou sa compagne, peut changer naturellement avec le temps. Le temps murit les êtres.

Une opinion entourée de patiences, d'échanges, d'actes d'amour, etc. va changer d'elle-même. Elle ne va plus être, à un moment donné, du même caractère, elle va s'évanouir. Si on donne une importance à quelque chose qui vous bute l'un l'autre, eh bien évidemment c'est un obstacle. Mais si vous vous dites : "Pour l'instant, je vois ça comme ça, je veux pas te faire de peine. Est-ce que tu me comprends ? Je vois ça comme ça parce que ceci, cela. Bon, je veux bien changer mais pour l'instant j'ai des difficultés à changer. Ne m'en veux pas, on en reparlera plus tard."

Il faut mettre ça de côté. Mais tout le reste est tellement bon entre nous deux qu'on va pas mettre ce grain de sable pour empêcher le monde de tourner.

Il y a tellement de façon de s'accorder ; car dans les couples souvent, il faut pas grand-chose pour tout fiche par terre.

Pourquoi ? Parce que il y a le travail, il y a la vie, il y a l'énervement et la fatigue. Et alors ça, avec un rien, on crée une bombe ; on fout tout en l'air, on casse la vaisselle, on claque la porte, on fout le camp, ou le gars fout le camp au bistrot, il revient avec une pute enfin je sais pas ! pour un rien.

Parce qu'il y a un énervement. Et là il faut apprendre également à maitriser cet énervement qui peut venir encore une fois de la fatigue, en plus de la contrariété.

C'est pour ça que diriger une société, c'est beaucoup moins difficile que de diriger un couple. C'est paradoxal mais c'est vrai.

Le couple, c'est le joyau de la création, c'est le joyau de la vie. Il est difficile à réaliser mais il est merveilleux à réaliser s'il y a justement entente.

Un diamant, qui veut dire deux amants, deux qui s'aiment, veut dire également "lumière". Il n'y a pas de diamant s'il n'y a pas de réflexion de lumière ni de brillance si les facettes ne sont pas polies aux deux sens du terme : bien frottées et de la politesse vis-à-vis de son compagnon ou de sa compagne. C'est-à-dire du respect et de l'amour. Un diamant est d'autant plus merveilleux qu'il a de facettes. Et en particulier il y a ce qu'on appelle le diamant royal je crois. Il a 144 facettes. Plus ses facettes sont nombreuses et bien angulées si je puis dire (car les facettes ont certains angles qui se répercutent la réfraction intérieure, les reflets), plus le diamant ébloui. Eh bien c'est le phénomène du couple. Parce que dans chaque être humain il y a des quantités de facettes, qui sont brutes d'abord, qui sont ternes, au sens ou vous avez des manques, des défauts. C'est un diamant brut, il a besoin d'être poli. Et ce défaut devient une qualité tout simplement. Un diamant que vous trouvez dans une mine de diamant c'est pas beau, c'est un morceau de verre, comme vous en trouvez à la plage par exemple, tout dépoli par le roulement des vagues. Mais on sait que c'est un diamant et il faut à ce moment là le polir et il change d'aspect.

Donc tout être humain détient en lui-même le moyen de devenir un diamant. Il suffit de polir tout ce qui est en lui. Tout ce qui est bien, c'est encore mieux, et ce qui n'est pas bien justement il faut le diriger, le mettre dans un angle où il va pouvoir recevoir une lumière à condition de l'astiquer par-dessus le marché.