Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Réveil des croyants depuis Vatican II - Christus

Les voies ouvertes par le Concile ont réveillé la conscience chrétienne qui, au nom de la même foi, va beaucoup plus avant que ne le souhaitent les autorités.

Avant le Concile, on ne se posait guère de questions, car le caractère mystérieux de la messe enveloppait tout dans l'incompréhensible. Désormais, puisque la liturgie prétend à l'intelligibilité, on est en droit de se demander si on la comprend. Or, percevant les mots de sa propre langue, le chrétien constate qu'il n'entend goutte à ce langage et, en tout cas, qu'il ne l'atteint guère dans sa vie d'homme.
Cette prise de conscience dramatique atteint largement les séminaristes et les jeunes religieux.

Leurs professeurs, dont la compétence et l'ouverture ne sont pas mises en doute, se meuvent à leurs yeux dans un autre âge mental, et au sein d'un savoir qui ne les concerne pas. [...] Par dessus tout, ils déplorent de se retrouver après quelques années de théologie les mains vides et, finalement, sans rien avoir à dire aux hommes qui ne seraient pas conquis d'avance à leur foi. [...].

Le clergé dans son ensemble ne paraît guère préparé à entendre ce déplacement de la conscience chrétienne. [...]. User toutes ses forces en des réformes de structure, revient à passer à côté de ce nouveau chrétien, qui n'en est plus à se demander s'il faut maintenir ou transformer, mais qui s'interroge au plus profond sur sa foi, et sur le sens qu'elle peut avoir aujourd'hui dans les relations quotidiennes entretenues avec ses semblables.

Ceci dit en 1966, dans une revue Jésuite : Christus.