Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Quelques réactions "savantes" devant le magnétisme et l'inconnu - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

MAGNETISME. Voici ce qu'écrivait à Bruxelles, en 1839, dans un recueil périodique intitulé Le Magnétophile, un écrivain qui pouvait être M. Jobard ou M. Victor ldgiez

« Le nom de magnétisme ne désignait autrefois que quelques mesmeriens ou illuminés et quelques songe-creux. Aujourd'hui le magnétisme a fraternisé avec les sciences physiques, qui seules pouvaient éclairer ses données; il arme la souche principale dont les autres sciences ne sont que les rameaux... Ses progrès sont liés plus immédiatement au profit de la société, qu'elle ne semble le penser, dans la préoccupation de ses mesquines passions, de sa vie tumultueuse et agitée. Sous quelque point de vue qu'on le considère, son importance éclate et grandit chaque jour ; mais son immensité nuit encore à ses progrès, parce que personne, isolément, n'a encore le pouvoir d'embrasser son étendue. Le magnétisme est un problème qui se débat depuis près d'un siècle en Europe, dont l'académie de médecine, en France, a ranimé l'énergie sans en donner la solution, et qui se complique, au contraire, chaque jour davantage par des conversions nouvelles ou des phénomènes plus merveilleux.

On l'a vu concentré d'abord entre les malins de quelques adeptes ignorants ou fanatiques ; de grandes expériences ont été faites ensuite, appuyées sur des noms qui ont porté la conviction dans quelques esprits. Aujourd'hui des savants le rejettent encore, il est vrai ; mais un savant se décide si difficilement à désapprendre ! Une innovation l'épouvante, car elle l'humilie et le détrône. Les doctrines cartésiennes ont lutté longtemps en France contre les vieilles universités avant d'obtenir leur droit de cité ; plus tard elles repoussèrent elles-mêmes les principes de la philosophie newtonienne; celle-ci rejetait les découvertes d'Huygens ; Beaumé et Lesage niaient les belles théories de la chimie moderne ; Romé-Delisle persifflait l'interprète des phénomènes électromagnétiques. D'ailleurs, le tabac, le café, l'émétique, la vaccine et jusqu'aux pommes de terre, n'ont-ils pas éprouvé leur temps de persécution ? L'académie de médecine ne se constitua-t-elle pas formellement opposée à ce que la chimie, cette corne d'abondance des sociétés modernes, fût enseignée dans Paris, comme étant, pour bonnes causes et considérations, défendue et censurée par arrêt du parlement ? L'établissement des banques, des écoles, des voitures publiques, ne rencontra-t-il pas également une opposition formidable dans ce même parlement ? Jacquart ne vit-il pas brûler en place publique, par ordre des prud'hommes de Lyon, ses métiers qui devaient faire cependant la prospérité et la fortune de cette seconde capitale de la France ? Franklin ne fut-il pas tourné en ridicule quand il apprit aux campagnards l'art de fertiliser les champs stériles avec du plâtre ? Christophe Colomb ne fut-il pas chassé de toutes les cours quand son génie lui fit apparaître un monde dont il voulait doter sa patrie (1)...Pitheas, Wedel, Cook, Billinghausen, Biscoé et autres voyageurs célèbres, ne furent-ils pas taxés d'imposture ? Averroès, Volta, Fulton, Salomon-de-Caus, Davy, Arkwright, Gall, Lavater et tous ceux qui se sont présentés, une découverte à la main, à la porte de ce vaste Charenton, qu'on appelle le monde, n'ont-ils pas été reçus à coups de sifflets ?...