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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Rama ou Ram et Ramayana (notes) - Varia

Ram, ou Rama, ou Rama-Tchandra.

Il y a trois incarnations de Vichnou sous le nom de Rama. La première eut lieu pour le châtiment des kchatryas (Parousou-Rama) et la délivrance des brahmanes. Rama-Tchandra s’est incarné pour le salut des dieux.

Enfin Bala-Ram (ou Bala-Deva) : moins important sur le plan du rôle théologique. C’est le frère de Krischna, et le compagnon de ses travaux.

Bala-Rama est considéré comme une doublure de Krischna.

Quelques-uns comptent Bala-Rama comme le huitième avatar de Vichnou. Krischna étant le neuvième. Bala-Rama est un kshatrya. Ce qui constitue un changement car les précédents avatars étaient toujours des brahmanes.

Ces deux avatars vont en fait changer les mœurs et les coutumes religieuses. Il y a réforme par rapport au système primitif établi par Brahmâ.

Le premier Rama, Parousou-Rama est dit le " Rama à la hache ".

Des savants anglais ont regardé les 3 Rama comme le seul et même personnage, qui d’après W. Jones et Wilford, ne serait autre que le Rama de la Bible (Regma dans la Vulgate). De même que Bali, chef de la nation des singes et des montagnards, serait le Bal (Belus) de la Bible, fils de Chus, ainsi que Rama.

L’un des deux frères aurait fondé un empire au sud de l’Inde, tandis que l’autre se serait établi sur les frontières occidentales de la Perse.

Encyclopédie Migne

Rāma (sanskrit : रामा) ou Rām (hindi : राम, en devanāgarī), ou encore Irāmar (tamoul : இராமர்) est un roi véritable ou mythique de l'Inde antique, dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Rāmāyaṇa, une des deux épopées majeures de l'Inde, écrites en sanskrit1. Des données astronomiques extraites du poème épique permettraient de dater son règne apprximativement au XXe siècle av. J.-C. La tradition hindouiste prétend qu'il aurait apporté le bonheur et la paix durant le Trêta-Yuga.

Le Rāmāyaṇa a été fixé par écrit plusieurs dizaines de siècles après le règne supposé de Râma, probablement autour du début de l'ère chrétienne. Cependant, les dévots hindous acceptent le Rāmāyaṇa comme un compte-rendu fidèle de la vie du Rāma historique.

Dans l'hindouisme, Rāma est considéré comme le septième avatar du dieu Vishnou. Il est l'image de l'homme parfait et est adoré au même titre que son compagnon Hanuman, la fidélité incarnée, le dieu-singe qui l'aide dans ses aventures.

Wikipedia

 

 

 

Ramayana

Le Râmâyana (en sanskrit : रामायण (Rāmāyaṇa)1), c'est-à-dire « la Geste de Rāma », est la plus courte des deux épopées mythologiques de langue sanskrite composées entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle de notre ère. Constitué de sept chapitres et de 24 000 couplets (48 000 vers), le Râmâyana est, comme le Mahabharata, l'un des textes fondamentaux de l'hindouisme et de la mythologie hindoue3. Le poème est traditionnellement attribué à l'ermite légendaire Vâlmîki (surnommé « Adi kavi », le « Premier poète »), qui apparaît comme personnage dans les premiers et derniers chapitres, lesquels sont considérés comme des compositions un peu plus récentes que les autres.

L'armée des singes du Râmâyana, relief khmer du Prasat Hin Phimai (Thaïlande, province de Nakhon Ratchasima)


Origines et contenu

Le Râmâyana commence bien avant la naissance de Rāma par la plainte de la Terre dévastée qui, sous la forme d'une vache (Prithvi), s'adresse à Vishnou et le met en face de sa responsabilité.

Le Râmâyana raconte la naissance et l'éducation du prince Rāma qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sītā et son union avec elle. L'œuvre raconte également l'exil de Rāma et Sītā dans la forêt de Dandaka, l'enlèvement de Sītā, sa délivrance et le retour de Rāma sur le trône.

Quand il est écarté du trône de son père Dasharatha (dont il est l'héritier légitime), Rāma s'exile d'Ayodhya, accompagné par Sītā et son frère Lakshmana. Puis Sītā est enlevée par le démon Ravana et emprisonnée à Lanka (qu'on identifie généralement à l'île de Sri Lanka, mais que certains auteurs comme Louis Frédéric placent plutôt sur l'une des sept îles - peut-être l'Heptanesia de Ptolémée - qui sont à l'origine de la ville de Bombay). Après une longue et pénible recherche, Rāma la délivre avec l'aide d'Hanumān, général de l'armée des singes. Ravana est tué par Rāma qui récupère ensuite son trône et gouverne son royaume avec une grande sagesse.
Dans la partie qui constitue probablement un ajout écrit à une époque ultérieure, Sītā est accusée par la rumeur publique d'avoir commis un adultère au cours de sa captivité. Bien qu'elle soit innocente, elle quitte Rāma en emmenant ses fils avec elle et est recueillie par l'ermite Vālmīki (personnage présenté par la tradition comme l'auteur du Râmâyana[réf. souhaitée]). Après plusieurs années, cette injustice étant réparée, Sītā retourne avec Rāma.

Manuscrit d'une version persane du Râmâyaṇa, fin du XVIe siècle.

Le Râmâyana comprend sept livres :

Bâlakânda (बालकाण्डम्) ou le Livre de la jeunesse
- Ayodhyâkânda (अयोध्याकाण्डम्) ou le Livre d'Ayodhyâ
- Aranyakânda (अरण्यकाण्डम्) ou le Livre de la forêt
- Kishkindhâkânda (किष्किन्धाकाण्डम्) ou le Livre de Kishkindhâ (le royaume des singes)
- Sundarakânda (सुन्दरकाण्डम्) ou le Livre de Sundara (un autre nom d'Hanumān)
- Yuddhakânda (युद्धकाण्डम्) ou le Livre de la guerre (de Lanka)
- Uttarakânda (उत्तरकाण्डम्) ou le Livre de l'au-delà

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