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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Origines de la divination et astrologie - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

DIVINATION. Nous trouvons dans Cicéron (de divinatione, lib. I) ce que nous devons penser de la divination chez les anciens. Nous reproduisons ce court exposé, en nous servant de la traduction de Regnier-Desmarais.

« C'est une opinion aussi ancienne que les siècles les plus reculés, et qui n'est pas moins reçue du peuple romain que des autres nations, qu'il y a une divination parmi les hommes, c'est-à-dire un pressentiment et une connaissance des choses futures. Et si cela est, il faut avouer que la nature humaine jouit par là d'un grand et noble avantage qui l'approche fort de la nature divine. C'est pourquoi, lorsque du mot de divinité nous avons formé celui de divination, nous avons en cela bien mieux rencontré que les Grecs, qui n'ont exprimé la même prérogative que par un mot qui, selon Platon, dérive de celui de fureur. Ce qui est indubitable, c'est qu'il n'y a aucune nation dans le monde, ni si polie et si savante, ni si barbare et, si peu cultivée, qui ne croie qu'il y a des signes de l'avenir, et des gens qui le connaissent et qui le prédisent.

Pour remonter jusqu'à la source de cette opinion, comme les Assyriens qui habitent de vastes plaines, d'où ils découvrent le ciel de toutes parts, ont les premiers observé le cours des astres, ils ont été aussi les premiers qui ont appris à la postérité les effets qu'ils ont cru leur devoir attribuer. Et les Chaldéens, ainsi nommés, non à cause de leur profession, mais à cause de la Chaldée, province de l'Assyrie, passent pour avoir été les premiers de tous les Assyriens qui, en observant continuellement le cours des astres, aient fait de leurs observations une science par laquelle ils prétendent pouvoir prédire à chacun ce qui lui doit arriver, et quelle destinée lui est préparée dès sa naissance. »