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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Prophétie d'Hermès Trismégiste sur la fin des temps - Hermès Trismégiste

« Ignores-tu donc, Asclépius, que l'Egypte est la copie du ciel, ou, pour mieux dire, le lieu où se transfèrent et se projettent ici-bas toutes les opérations que gouvernent et mettent en œuvre les forces célestes ? Bien plus, s'il faut dire tout le vrai, notre terre est le temple du monde entier. Et cependant, puisqu'il convient au sage de connaître à l'avance toutes les choses futures, il en est une qu'il faut que vous sachiez. Un temps viendra où il semblera que les Egyptiens ont en vain honoré leurs dieux, dans la piété de leur coeur, par un culte assidu : toute leur sainte adoration échouera, inefficace, sera privée de son fruit. Les dieux quittant la terre, regagneront le ciel ; ils abandonneront l'Egypte ; cette contrée qui fut jadis le domicile des saintes liturgies, maintenant veuve de ses dieux, ne jouira plus de leur présence.

Des étrangers rempliront ce pays, cette terre et non seulement on n'aura plus souci des observances, mais, chose plus pénible, il sera statué par de prétendues lois, sous peine de châtiments prescrits, de s'abstenir de toute pratique religieuse, de tout acte de piété ou de culte envers les dieux. Alors cette terre très sainte, patrie des sanctuaires et des temples, sera toute couverte de sépulcres et de morts.

O ! Egypte, Egypte, il ne restera de tes cultes que des fables et tes enfants, plus tard, n'y croiront même pas ; rien ne survivra que des mots gravés sur les pierres qui racontent tes pieux exploits. Le Scythe ou l'Indien, ou quelque autre pareil, je veux dire un voisin barbare, s'établira en Egypte. Car voici que la divinité remonte au ciel ; les hommes abandonnés mourront tous, et alors, sans dieu et sans homme, l'Egypte ne sera plus qu'un désert.

C'est à toi que je m'adresse, fleuve très saint, c'est à toi que j'annonce les choses à venir : des flots de sang te gonfleront jusqu'aux rives et tu les déborderas, et non seulement tes eaux divines seront polluées par ce sang, mais il les fera sortir de leur lit, et il y aura beaucoup plus de morts que de vivants ; quant à celui qui aura survécu, ce n'est qu'à son langage qu'on le reconnaîtra pour Egyptien : dans ses façons d'agir, il paraîtra un homme d'une autre race.

Pourquoi pleurer Asclépius ? L'Egypte elle-même se laissera entraîner à bien plus que cela, et à bien pire : elle sera souillée de crimes bien plus graves. Elle, jadis la sainte, qui aimait tant les dieux, seul pays de la terre où les dieux fissent séjour en retour de sa dévotion, elle qui enseignait aux hommes la sainteté et la piété, donnera l'exemple de la cruauté la plus atroce.

A cette heure, fatigués de vivre, les hommes ne regarderont plus le monde comme le digne objet de leur admiration et de leur révérence. Ce tout qui est une chose bonne, la meilleure qui se puisse voir dans le passé, le présent, l'avenir, sera en danger de périr, les hommes l'estimeront un fardeau ; et, dès lors, on tiendra en mépris et ne chérira plus cet ensemble de l'univers, œuvre incomparable de Dieu, glorieuse construction, création toute bonne faite d'une infinie diversité de formes, instrument de la volonté de Dieu qui, sans envie, prodigue sa faveur dans son ouvrage, où s'assemble en un même tout, dans une harmonieuse diversité, tout ce qui peut s'offrir au regard qui soit digne de révérence, de louange et d'amour.

Car les ténèbres seront préférées à la lumière, on jugera plus utile de mourir que de vivre ; nul ne lèvera plus ses regards vers le ciel ; l'homme pieux sera tenu pour fou, l'impie pour sage ; le frénétique passera pour un brave, le pire criminel pour un homme de bien. L'âme et toutes les croyances qui s'y rattachent, selon lesquelles l'âme est immortelle par nature, ou pressent qu'elle obtiendra l'immortalité comme je vous l'ai enseigné, on ne fera qu'en rire, bien plus, on n'y verra que vanité. Et même, croyez-moi, ce sera un crime capital, aux termes de la loi, que de s'être adonné à la religion de l'esprit.

On créera un droit nouveau, des lois nouvelles. Rien de saint, rien de pieux, digne du ciel et des dieux qui l'habitent ne se fera plus entendre, ni ne trouvera créance dans l'âme. « Les dieux se séparent des hommes ; divorce déplorable. Seuls demeurent les anges malfaisants qui se mêlent aux hommes, et les contraignent par violence, les malheureux, à tous les excès d'une criminelle audace, les engageant en des guerres, des brigandages, des tromperies, et en tout ce qui est contraire à la nature de l'âme. La terre alors perdra son équilibre, la mer ne sera plus navigable, le ciel ne sera plus sillonné d'astres, les astres arrêteront leur course dans le ciel; toute voix divine sera forcée au silence et se taira ; les fruits de la terre pourriront, le sol ne sera plus fertile, l'air lui-même s'engourdira dans une torpeur lugubre. »

Prophétie d'Hermès Trismégiste