La constitution d'un capital vrai demande du temps, et même — comme la fusion du morceau de sucre dont parle Bergson — de la durée. De la durée, c'est-à-dire un facteur qui échappe à la pensée t...

L'idée de finalité nait en regardant les autres agir. On n'a pas le plan de leur projet, mais on peut, en observant des actions partielles, deviner quelle est la finalité de leurs actes.

Toute action finaliste suppose le survol du temps aussi bien que de l'espace.

En réalité, les théories du type « machine » n'ont été inventées tout exprès pour remédier à l'insuffisance criante de causalité qui apparait lorsque l'on veut rapporter aux seules forces physiq...

Un chaos peut être amorphe, sans forme, tout en étant inerte. Ruyer parle de tels chaos. Un chaos minéral peut être dit tel.

La machine à vapeur n'est autre que l'ensemble des liaisons spatiales qui la constituent.

Les théories de l'émergence ne font pas descendre les choses dans la matière, mais les en fait remonter. Il y a mythe dans les deux cas.

On est obligé de reconnaître le caractère transcendant des valeurs, parce que même si on n'y a pas toujours goût, on se doit de les déclarer comme des valeurs. Dès lors, si on ne leur reconnaî...

C'est le chauvinisme, et non le patriotisme, qui est hostile à l'amour de l'humanité.

Ouvrage philosophique, cherchant les relations entre conscience et corps. On peut voir poindre des idées qu'on retrouve dans la Gnose de Princeton : globalisme et théorie des formes sup...

Premier ouvrage de Ruyer, paru en 1930, en lequel il défend la thèse que tout dans l'Univers, étant constitué de formes se combinant entre elles, depuis la matière brute à l'oeuvre d'art, permet...

Ruyer part du constat que tout est une forme plus ou moins complexe, jusqu'au système. Le cerveau y compris et les images qu'il produit en sont également.

Ainsi la conscience participe d...

Le point qui empêche l'idéalisme d'être vrai c'est précisément cet inutile adjectif possessif (nôtre) qui introduit confusément et inutilement la vague notion d'un esprit, c'est-à-dire au fond, ...

Les structures sont constituées de formes et de liaisons entre ces formes. La liaison est le point le plus important. La philosophie des formes part de ce qu'il y a de plus simple dans ce qu'o...

Il y a un moyen terme entre le rejet de toute liaison et l'affirmation des seules liaisons de type mental : il consiste à partir des liaisons géométriques pour tout construire, jusqu'à la réalit...

Sendy expose ses idées fondamentales, dit-il, sur la rétroactivité temporelle de l'Esprit. Il dit se fonder sur la Gnose de Princeton et Ruyer. Sa démonstration des Temps messianiq...

Quand Raymond Ruyer a voulu présenter son livre en France, les "savants" lui ont ri au nez.

Ouvrage pointu et précis, traitant des valeurs, d'abord expliquées, décrites dans ce qu'elles ont d'essentiel, avant d'aborder les différentes approches philosophiques les concernant. Celles-c...

La valeur a toujours été traitée, quoi que sous le nom générique de "souverain Bien".

Parmi ces qualificatifs qui se regroupent par paires d'opposés (chaud-froid, gentil-méchant, courag...

Théorie de la valeur, non naturaliste, de l'agent : L'idée est que le Vrai, le Bien, le Beau, le Bon, ne sont pas rédigés dans des réalités métaphysiques existant en dehors de l'homme. Ce sont...

Ruyer critique l'idée de la "raison ou de la vérité", réduite au statut de "fille de la cité". Il en déduit l'indice de l'échec général de l'axiologie de Durkheim.

Il est, dit-il, parf...

(Revue Question De. N^o 6. 1^er Trimestre 1975)

M. Raymond Ruyer est sans conteste l’un des plus i...

Trois types de théories sur l'essence des valeurs :

1 - Naturaliste : Elles n'existent que par des causes naturelles. L'hédonisme antique les ramène à un degré de plaisir procuré par l...

On peut dire que le monde, l'univers a été conçu comme une pensée : simultanéité de compréhension des "ordres" de la matière ; correction pour se conformer à un ordre ; liaisons internes ...

Unité des valeurs.

- La différenciation progressive des valeurs dans les cultures historiques ne prouve pas à elle seule que les valeurs soient essentiellement incompatibles : la...

A Princeton, un scientifique ayant observé l'influence probable de l'esprit humain sur des machines qui tombaient en panne sans prévenir lors de la seule présence de certains individus, a eu l'i...

Marx et Freud : deux grands démolisseurs modernes de la philosophie. Pour eux, trop de choses cachées, obscures, ils soupçonnent et théorisent ce soupçon maladif.

Les « réducteur...

La nouvelle Gnose est comme le Mystère d'Eleusis : chacun ne s'initie que par lui-même. Chacun est tour à tour, ou à la fois joueur et maître du jeu. Il y a une sorte de cooptation libre et mutu...

Dans la Gnose de Princeton, chacun doit se convertir par un approfondissement scientifique, non par une initiation rituelle.

La gnose :

L'initié apprenait une histoire cosmique et théologique dont le thème était la chute, non de l'homme pécheur comme dans le christianisme, mais de sous-divinités, mauvaises et...

La cécité de la science à l'égard de l'homme irrationnel est la grande cause et la cause grandissante du malaise de l'homme moderne.

Toute molécule d'ADN est constituée avec des atomes neufs, et une information qui, sans structure apparente, préexiste à cette composition.

C'est comme si le sens de la phrase était répl...

Les mutations que l'on observe sont analogues à des coquilles d'imprimerie : capables de mutiler un texte, non de le composer.

Des perceptions et des condensations de savoirs effectifs, mais dont la plupart des porteurs ou des praticiens ignorent les processus fondateurs, se contentant de véhiculer des hérédités ou d'ap...

La plupart des savants chercheurs continuent à raisonner en termes de causalité aristotélicienne, et feignent d'ignorer la logique circulaire et récursive des boucles de rétroaction et des systè...

La cybernétique étudie le traitement de l'information dans l'organisme humain. On parle de 'stimulation', de 'réponse' et de 'réaction'. Sous la pression d'un stimulus, le système nerveux centra...

A la notion de providence, il faut opposer la notion d'ordre naturel des choses, de travail.

La vie est un 'psycho-drame'.

Tout est une question de point de vue. Là où les uns voient une chute à l'origine, on peut substituer une remontée vers l'harmonie.

Et remplacer la chute par la création divine.

Dans tous les polythéismes, un Dieu suprême se détache toujours des autres. Souvent c'est le Dieu du ciel.

Donc de tous les Dieux 'uniques' postulés dans les croyances, on peut unifier e...

Il n'y a aucun lien spatial entre la structure d'une molécule de prolactine, et l'instinct ou l'amour maternel.

Auguste Comte, dans son Catéchisme positiviste, présente une science œcuménique, où l'ensemble des sciences physiques et mathématiques, doivent devenir la cosmologie, ou plus exactement...

La subjectivité, depuis Einstein, fait partie intégrante de la science. Elle est un événement influençant l'Univers, et est indissociable des méthodes de la science contemporaine. Dès lors toute...

Le mythe religieux est un raccord du connu à l'inconnu.

C'est toujours, écrit Santyana, parce qu'il peut s'appliquer aux choses connues, non parce qu'il révèle des choses inconnues, que ...

La raison qui saisit des principes vient bien de quelque part. Elle ne peut venir que de Dieu, le Logos omniprésent qui la fonde, c'est ce qu'Héraclite avait compris, comme le disent les stoïcie...

Le scientisme a représenté, quant à ses principes, une phase aberrante de la science. On s'est retrouvé parfois dans une situation en analogie avec celle du Moyen-Age, lorsque l'Eglise Catholiqu...

Phénoménologie de la religion comparée à celle de l'attitude scientifique devant la question de Dieu. La science c'est le mythe de la raison, contre le mythe religieux de la providence.

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Les ondes du cerveau sont détectée par l'électroencéphalogramme.

Selon Lashley, la pensée fonctionne par groupes (soit selon un certain nombre de cellules déterminées), dans l'ensemble d...

L'Eglise croit qu'elle possède la vérité, parce que pour elle son objet de foi se trouve historiquement derrière elle. Mais c'est ignorer (volontairement ?) que Jésus a associé dans la même logi...

La différence qu'il y a entre une machine, qui ne connaît et ne comprend les choses que si elle est informée par éléments de proche en proche, et la pensée, est que la pensée peut déduire, saute...