Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le suicide (extraits) - André Bouguénec

Entretien avec l'homme

 

Et vous comprenez maintenant que n’importe quel système animé ou inanimé comporte en lui tout ce qu’il faut pour que l’homme, lui-même antagonisme, s’exerce obligatoirement pour “être”.
Dès l’instant où il naît, il est pris dans les dualités et les antagonismes. Tout l’oblige à prendre, donner, recevoir, refuser, faire, défaire, construire, détruire. Quel qu’il soit, il surnage dans l’existence. La faim, l’amour, l’ambition, la paresse, la curiosité, l’action, tout le provoque et le fait choisir.
Le suicide est le refus de l’antagonisme, le refus de lutter, de choisir, c’est aussi la faiblesse ou la lassitude des heurts. Mais il y a tant de sortes de suicides !...
La paresse d’esprit et d’amour est la mort, l’anéantissement à toute potentialité future, car la conscience de l’homme, même sans la notion de Dieu, le porte à Aimer, à susciter le bonheur.
S’y refuser, il se suicide et s’évince de la finalité essentielle sur-humaine. Il n’est donc plus que l’animal humain, animé des seuls antagonismes terrestres.

P. 248

 

 

Ah oui ! Les humains ! Des drôles de séparés et de sépara-teurs ! Des “casseurs” d’harmonies, de lois, de vies, qui, par ces faits mêmes se suicident. Mais la Matière n’est pas en cause, ni l’Univers qui montrent et donnent aux bipèdes pensants LES ORDRES à copier, à exécuter, les CO-ORDINATIONS (ordres qui font naître) de l’Ordinaire de sa “Messe” pour se mettre en ordre avec l’Ordre et les Commandements de ce DIEU-TOUT !

P. 403

 

 

Couple et alchimie

 

Le pire, l'animal ou la plante, protègent leur propre règne et le perpétuent, vous, vous vous dégradez et vous vous suicidez des innommables conneries dont vous vous délectez de vos royales intelligences. Continuez, vous verrez bien...

Lecteurs, que ceux qui se sentent morveux, se mouchent. Quand l'Amour n'entre plus dans les êtres, c'est encore Aimer que de "mettre à sa place" véritable, avec le seul langage qu'ils peuvent peut-être encore comprendre, ceux qui croient vivre et faire vivre, mais qui, comme des virus, détruisent, même le CORPS qui les contient. Le Verbe a tout pré-vu dans la joie comme dans l'horreur, de ce que vaut un homme, de ce que vaut un ange, quand il se met à croire qu'il peut croire A SON IDÉE. C'EST FAUX, ici-bas, tout l'incite à ce qu'il découvre SA SOLITUDE de pensée, et que, s'il ne pense pas AVEC LE VERBE, "Il ne vaut pas plus que les fils d'Abraham issus des pierres du chemin".

P. 155

 

L'Eau, c'est LA SOIF, la soif inextinguible de tout. Celui, celle, qui a soif de tout, veut expérimenter et exploiter tout le possible, en bien comme en mal. Course aux sensations.. C'est une ardeur qui se donne des forces elle-même. Voyez quand elle est dirigée vers le Bien ou le Mal... C'est une FORCE; Si vous cherchez les antécédents étymologiques de "soif", vous verrez qu'elle se rapporte à ...Boeuf !! Symbole de la force. Qui n'a plus soif de quoi que ce soit est un mort en sursis, un suicidé. Qui ne veut ou ne "sait" donner soif des curiosités et des lumières de la Vie aux autres, est resté aride, terre sèche, glèbe sans eau.

P. 392

 

 

Courrier à Robert Charroux

 

Car rien n'est désintéressé, l'Amour le plus sublime n'est même pas désintéressé. Aimer c'est donner pour prendre, pour recevoir. Quelle que soit la forme de la monnaie, de l'échange. Aimer c'est se "Nourrir". Si on ne mange pas c'est la mort, si on n'aime pas, c'est le suicide. Tout dans la nature profite de tout.

Tout s'aime en s'entre-échangeant, en s'inter-prêtant. Ce qui est "intéressant" c'est ce qui est EST-ENTRE, ce qui relie. L'intérêt : "L'INTER-EST" le bonheur du monde et des mondes. Car ce qui se donne d'une façon se reprend d'une autre, car ce qui prend d'une manière, obligatoirement donne d'une autre...