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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'affliction hypocrite, ses conséquences - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

Il y a une autre sorte d'hypocrisie, c'est l'affliction de certaines personnes qui aspirent à la gloire d'une belle et immortelle douleur. Après le temps qui consume tout et fait cesser celles qu'elles avaient en effet, elles ne laissent pas de continuer opiniâtrement leurs pleurs, leurs plaintes, leurs soupirs ; elles prennent, je l'ai déjà dit, un personnage lugubre, et travaillent à persuader, par toutes leurs actions, que leur déplaisir ne finira qu'avec la vie. Cette triste et fatigante vanité se trouve d'ordinaire dans les femmes.

On a remarqué une autre espèce de larmes, qui n'ont que de petites sources qui coulent et se tarissent facilement : ainsi, on pleure pour avoir la réputation d'être tendre; on pleure pour être plaint; on pleure pour être pleuré; enfin, on pleure pour éviter la honte de ne pas pleurer.

Pauvres effrontés ou pauvres niais, qui ne s'imaginent pas qu'on se défie presque toujours de ces afflictions exagérées, qui ne savent pas que si leur feinte est un jour découverte, la défiance qu'elles inspireront deviendra telle qu'on suspectera jusqu'à leur véritable affliction.

Il faut donc éviter de tomber dans de pareils excès, la douleur fût-elle sincère et véritable. A plus forte raison ne doit-on jamais feindre, quelque intérêt que l'on puisse avoir à simuler l'affliction. La feinte, n'en doutons pas, tôt ou tard se découvre, et rien ne peut détruire alors l'impression fâcheuse qu'a produite sur les esprits positifs et loyaux une pareille découverte.