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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Besoin sentimental, ignoré des brutes sans évolution - André Bouguénec

Personne n'a enfanté Jésus, sauf Marie. "Qui est mon père, qui est mon frère..." Là c'est une question sentimentale tu comprends. C'est objectivement par rapport à l'abandon de sa mère. Il dit bon ben (comme je l'ai fait vis-à-vis de vous) vous êtes ma mère, vous êtes mon frère, vous êtes mes enfants, combien de fois je l'ai dit ? Ça c'est important. Mais vous pouvez pas être, jamais son père. Forcément. C'est pas vous qui avez enfanté, c'est-à-dire mis au monde le Fils de l'homme. C'est la Mère Suprême. Ou le Père qui est lui-même et qui s'incarne en Fils de l'homme.

Seulement au point de vue des relations avec tous ceux qui l'entourent, il est évident que Marie-Madeleine a été la mère de Jésus, à la place de Marie.

Les autres peuvent paterniser également vis-à-vis de Jésus. C'est absolument un besoin. Comme vous, vous avez un besoin.

Le mari est maternisé par sa femme et réciproquement. Ça c'est normal.

Combien de fois je vous ai dit, que l'amour n'est pas, comment dire, un caractère géométrique définitif. C'est une palette. Tout y passe. Il faut que vous connaissiez en vous-même, pas seulement moi, parce que moi je le ressens, parce que vous devez le ressentir, la faiblesse de l'enfant qui n'a pas de mère, et qui a besoin d'être aimé comme un enfant. D'avoir un frère, d'avoir une soeur, et d'avoir également une maman qui s'occupe. Enfin tous les sentiments de l'amour.

Combien de fois je l'ai dit à Mireille D. tous ces sentiments-là c'est la palette indispensable, par laquelle vous devez passer.

Combien de fois je vous ai dit : "vous avez un enfant. Vous êtes la maman ou le papa de l'enfant, mais très tôt, à la mesure où il grandit, où vous échangez avec lui des choses sérieuses, vous arrivez à fraterniser, vous parlez d'homme à homme si c'est un garçon ! Faut bien comprendre ça. Et le père au contraire, il a un compagnon vis-à-vis de son fils qui est vraiment comme son frère.

C'est ça l'égalité sentimentale de l'amour, c'est une évolution qui se transforme, qui se transmute, dans l'égalité de la transformation de l'autre.

Vous savez, vous avez des êtres puissants en politique ou ailleurs, et qui ont une faiblesse sentimentale terrible, qui ont besoin d'être dorlotés par leur mère ou leur femme, ou même par leurs enfants. Evidemment, ça s'étale pas dans le public, et ça c'est le phénomène humain.

Et ceux qui n'ont pas ça ce sont des brutes, desquelles on ne peut rien sortir.

Le sentiment, c'est en même temps une force et une faiblesse. Et si l'homme n'a pas ressenti cette faiblesse il a perdu la notion de l'amour, ou il l'a pas trouvé.

[...]

"Nul n'est prophète en sa maison". Donc il a besoin d'un sentiment paternel, d'un sentiment fraternel, et un sentiment maternel.