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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Analyse transactionnelle (aspects critiques, dérives, dangers...) - Varia

Rire du pendu : (terme d'Analyse Transactionnelle) Communication dans laquelle un individu sourit ou rit en même temps qu'il parle de quelque chose de douloureux.

 

le bourreau endogène

Selon un message dans un espace de discussion sur Internet …

Le Rire du Pendu,
Le rire du pendu c'est quand on rit ou sourit en même temps qu'on raconte quelque chose de triste.
C'est une réaction "illogique", et je voulais juste savoir si le seul lien sur internet y faisant allusion était "valable" lorsqu'il parle du bourreau intérieur qui est content d'avoir réussi à rendre la personne triste...

Mais bon, je suppose que ça ne doit pas être si courant que ça comme réaction alors, contrairement à ce que je pensais.

 

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Transiger, transaction.

L'analyse transactionnelle se présente comme une théorie systématique de la personnalité. Propose des régressions au stade de l'enfance pour permettre d'en revivre les traumatismes (rebirth).

Il faut revivre les traumas pour éclaircir sa conscience. S'en suivent des thérapies concrètes : cri primal, expérience de groupes avec agression, sexualité...

La "renaissance" en est la résultante. On appelle cela le psychodrame.

Il y a eu un scandale à l'origine de cette expérience thérapeutique : des orphelins servant de cobayes dans une maison. Les Chiff torturaient ces enfants déjà malades psychiquement et physiquement.

 

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La théorie de la cassette mentale vient du best-seller de l'analyse transactionnelle Je suis OK, tu es OK. Des expériences précédant la naissance sont enregistrées comme sur une cassette, dans le cerveau ou les "mémoires cellulaires". Ces enregistrements sont susceptibles de se relancer dans votre présent. Le thème de la mémoire cellulaire est actuellement très en vogue dans les thérapies familiales et ce qu'on appelle la psychogénéalogie.

Ce rappel peut être ramené par des "thérapies brèves".

C'est le début de l'analyse transactionnelle.

Moyen : retrouver, par une cure authentique, la colère refoulée.

Rebirth : on revit le traumatisme de la naissance.

Il y a des connexions avec des gourous indiens : Swami Muktananda.

Thérapie de l'attachement : on attache une personne pour l'exorciser de sa colère. On remet en scène la chute.

L'Analyse transactionnelle est à la fois une théorie des relations et des troubles mentaux. Elle se rencontre aussi bien dans l'entreprise, dans les cours universitaires que dans les milieux médicaux.

On fait passer les relations pour un jeu. Pour qui adhère à cela, il y a un a priori d'artificialité dans la relation. Or cela s'applique à la famille.

Les "jeux" de réappropriation de soi par la réexpérimentation du drame, sont allés si loin qu'il y eut des morts, des tortures, des suicides et des pathologies mentales.

L'Analyse Transactionnelle se retrouve dans d'autres noms : "reparentage", "traitement des troubles affectifs".

Les thérapies de groupe demandent à être sincère, de tout se dire.

Le but est de modifier ses positions à propos de sa propre expérience.

C'est une théorie de la personnalité et de la communication. Elle propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels ainsi que des modalités d'intervention pour résoudre ces problèmes.

Pour Eric Berne (fondateur), l'objectif est de s'orienter sans cesse vers ce qu'il appelle l'autonomie qui répond à trois critères : conscience, spontanéité et intimité. Se diriger vers l'autonomie, c'est ainsi quitter les influences négatives de son scénario personnel.

Capacité de conscience : Etre en plein contact avec l'ici-maintenant, prendre la réalité telle qu'elle est, sans la déformer.

Capacité de spontanéité : Développer notre faculté à ne pas réagir à l'environnement par des comportements automatiques, mais comme nous le souhaitons et de manière adéquate à l'environnement

Capacité d'intimité : Etre dans une relation authentique avec l'autre, c'est-à-dire vraie et appropriée. Cela exclue toute manipulation ou jeu. Cela peut être un moment de partage amical ou une mise au point très franche.

Il y a un courant constructiviste de l'analyse transactionnelle qui met l'accent sur la structure narrative suivant laquelle la personne se définit, et comment ces représentations évoluent au travers de sa thérapie.

 

 

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Wikipedia

A propos des dangers de l'Analyse Transactionnelle

Il y a des dangers avérés, et possibles avec les praticiens de l'organisation (la MILS explique le système pyramidal). Chaque praticien reproduit la technique pour laquelle il est certifié et supervisé. D'autres sont plus mal connus. Ils dépendent de la technique et peuvent toucher les patients lambdas. C'est par exemple un état de dissociation de la personnalité : se penser composé de plusieurs états du moi différents, et analyser ses relations avec autrui selon ce modèle. La conception des états du moi est une métaphore. Dès lors que l'on commence à vouloir traiter nos relations voire à les normaliser, à partir de ce clivage de l'égo nous rentrons dans des problématiques psychologiques complexes. Il n'est pas anodin d'aborder voir de bidouiller la structure d'une personnalité. Les défenses, les émotions, les traumatismes, les diverses croyances et représentations de chacun sont comme les éléments d'une maison. Cela peut-être aussi l'interprétation excessive selon les grilles Analyse Transactionnelle, par exemple analyser toute situation comme étant un « jeu » où les acteurs pensent réaliser qu'ils ne sont pas sincère dans leurs relations.

Cliniquement les patients peuvent se trouver alors angoissés. Confronté à un événement douloureux n'importe quelle personne peut vite perdre pied et développer un état sévère d'abréaction, pouvant parfois conduire à une bouffée délirante ou au suicide. C'est l'une des raisons possibles qui a poussé les Analyse Transactionnelle a développer la conception dite « de fermetures des issues dramatiques » (closing escape hatches ), où le patient s'engage à ne pas devenir fou, à ne se faire aucun mal, ni à autrui, volontairement ou non. Nous entrons là dans la dimension mystico-religieuse, où le patient pense pouvoir consciemment maîtriser sa vie dans une sorte de toute puissance. Cela est selon mon opinion l'un des sophismes de l'analyse transactionnelle. Je ne pense pas que la vie, le désir, la maladie soient réellement maîtrisable et encore moins contractualisable (malgré les progrès médicaux et sociaux ). L'homme n'est pas Dieu tout puissant ! Les thérapeutes formés et expérimentés savent ne pas aborder systématiquement les fragilités de leurs patients.

A propos du triangle dramatique de Karpman, Pat Crossman dans le même article de « The script » (Juillet-Août 2005 ) écrivait qu'il y avait de vraies victimes, et qu'elle avait trop souvent entendu « ne le secoure pas ! » et expliquait que le Docteur Karpman, psychiatre, avait conçu cette grille d'analyse pour des groupes de prisonniers. Il imagina la forme géométrique en pensant à certaines stratégies des joueurs de foot-ball américains (voir le site de Stephen Karpman ).

Car l'Analyse Transactionnelle a été conçue pour soigner des malades, souvent lourds, des schizophrènes, des psychopathes, des alcooliques, que ce soient dans des communautés thérapeutiques ou des prisons. Il y eut par exemple dans la prison de Marion dans l'Illinois, le programme Asklépéion du psychiatre Martin Groder qui concernait des unités de haute sécurité pour criminels.

Certains d'entre-eux furent certifiés par l'ITAA (notamment Ken Windes ). Ce programme utilisait les conception de l'Analyse Transactionnelle associées au « jeu d'attaque » de Synanon *(une confrontation particulièrement violente). Taïbi Khaler est l'un des disciples de Martin Groder. Il a ensuite développé ses marques déposées : Process communication model ® ou Process therapy model® qui utilise de manière explicite les pratiques apprises auprès de Martin Groder (voir le site de Taïbi Khaler ). Dans les années 60, la Californie ferma nombres de ces hôpitaux psychiatriques. Les patients furent pris en charge par exemple dans des communautés thérapeutiques. L'inégalité d'accès aux soins s'intensifia.

Transposer cette technique à des personnes non malades, par exemple dans le cadre de formations obligatoires en entreprise, ou lors de stages de développement personnel pour chomeurs me semble poser un grave problème et devrait éveiller le sens critique de tous. Il est donc logique de lire sur différents sites internet, les témoignages de personnes expliquant avoir été détruites par ces séminaires. J'espère que ces commentaires vous seront utiles.

Synanon fut une communauté thérapeutique prenant en charge des alcooliques. Installée à Oackland dans la baie de San-Francisco, elle fut considérée aux USA comme une secte (Travail de Richard Ofshe, lire Cult in our Midst de Margaret Thaler Singer ).

 

 

 

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Civitas

 

Les dangereuses croyances de l'analyse transactionnelle


C'est la révélation de la mort de plusieurs enfants qui nous pousse à écrire de nouveau sur l'analyse transactionnelle.

L'Analyse Transactionnelle est à la fois une théorie des relations et des troubles mentaux. Elle se rencontre aussi bien dans l'entreprise, dans les cursus universitaires que dans les milieux médicaux. Son importante diffusion justifie qu'on s'y intéresse.

Nous avons écrit en 1995 un livre intitulé Ni Prince Ni Crapaud. (en vente à Civitas). Nous y abordions surtout l'aspect relationnel. Mais le décès d'enfants sous thérapie transactionnelle nous était alors inconnu. C'est l'aspect "thérapeutique" qui nous retient dans les deux nouvelles brochures intitulées Les dangereuses croyances de l'analyse transactionnelle. Nous y expliquons en quoi la pensée de l'Analyse Transactionnelle conduit à des pratiques aberrantes, en quoi la définition qu'elle donne de la nature humaine est anticatholique, en quoi cette pensée folle (quoi que bien en cours) explique le recours à des thérapies barbares à l'origine de la mort de plusieurs adolescents ou jeunes enfants.

Les parents désireux de consulter pour leurs enfants doivent agir avec beaucoup de prudence. Car l'Analyse Transactionnelle ne se présente pas toujours sous son nom. On la trouve aussi bien sous des appellations de type "Reparentage", ou encore "Traitement des troubles affectifs", ou encore "Traitement des désordres de l'attachement affectif chez l'enfant". La liste n'est pas limitative.

Analyse transactionnelle = Danger ! Renseignez vous et ne vous laissez pas impressionner, même par les "professionnels" qui recommandent l'analyse transactionnelle sans la connaître.

Plus généralement, sur le plan social, au moment où la délinquance juvénile augmente de manière dramatique, le recours aux psychologues sera de plus en plus important. Encore faut-il distinguer les vrais psychologues des faux.

En ce domaine, le pire n'est pas encore arrivé. N'attendons pas qu'une situation similaire à celle de l'avortement soit installée pour commencer à nous alarmer !

 

 

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Analyse transactionnelle ? : (Auteur inconnu)

« Qu'est-ce que l'analyse transactionnelle ? Existe-t-il un risque sectaire ?»

Conçue par Eric Bern (USA) dans les années 50, l'analyse transactionnelle propose d'étudier ce qui produit chez l'individu des répétitions de comportement mal vécus afin de les échanger contre d'autres plus conformes à la personnalité de chacun en utilisant des méthodes de verbalisation très directe. Mais le patient/client ne pourra espérer un changement durable et réel que lorsqu'il aura assimilé plusieurs niveaux de formation. C'est généralement une thérapie de groupe très confrontante où l'on met à jour sans ambages les rapports que l'on a avec autrui, et où il est préconisé d'être sincère (mise à nue psychologique). Ces groupes ont généralement un fonctionnement très fusionnel.

[...]

Appliquée notamment à la vie professionnelle, l'analyse transactionnelle offre des formations comportant l'usage de "timbres psychologiques" : timbres humiliation, timbres colère, timbres anxiété, que l'adepte "colle dans son carnet de timbres psychologiques".

Au-delà de ces exemples qui relèveraient d'un bêtisier, s'ils n'émanaient d'entreprises ou de salariés contestant à juste titre de tels apprentissages dans le cadre de formations professionnelles financées sur des fonds mutualisés, des pratiques attentatoires à la dignité des personnes, émanant de psychothérapeutes ou "praticiens" de l'analyse transactionnelle ont été portées à la connaissance de la MILS.

 

Psyvig

 

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Toutes ces méthodes présentent le danger pour le professionnel de lui faire miroiter une recette facile d'analyse du comportement humain. Si on en reste au stade de la traduction du comportement social, tout va bien. Mais si on se met à faire de l'interprétation sauvage, ce qui malheureusement arrive bien trop souvent, non seulement on se risque à l'erreur de jugement, ce qui passe encore, mais bien plus grave, on peut commettre des fautes d'analyse. Ce qui, au lieu de desservir la mission originelle qui est de favoriser la communication, provoque au contraire un dysfonctionnement communicationnel.

Tout cela, en synthèse, pour prétendre que la communication possède plusieurs méthodes d'approche, mais comme toute matière issue des sciences humaines, elle reste indéniablement contingente. La communication n'a pas de recette unique, elle est un mélange de théories comportementales, de pratique, de feeling, de sens FACTUEL psychologique et surtout d'autocritique.

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Je suis d'accord avec Sylvie ASENCIO : c'est une méthode de marketing et de promotion. Mais je note - CQFD - que nous restons à un niveau communicationnel du registre commercial / marketing, ou de l'intervenant dans la mission "persuasion" qui est du domaine de la publicité (le Parent, l'Adulte et l'Enfant ne sont qu'un pâle interprétation simplifiée du Surmoi, du Moi et de l'Inconscient inventés par Freud).

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Pour ma part, comme je l'indiquais dans ma précédente intervention, la communication dans son approche systémique intègre de fait une approche psychologique. Par ailleurs, la com est une discipline inclusive à toutes les disciplines de sciences humaines. Et selon la théorie de l'inhérence, la com est par nature "manipulatrice" car elle agit directement sur la perception de la réalité. C'est pour ce faire que la dimension "éthique" de la com est plus que nécessaire afin de minorer notre volonté de puissance. (Au psy d'avoir une formation en com et au communicateur une formation en psycho).

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Il n'y a pas de communication sans "manipulation", au moins dans le sens où communiquer manifeste une intention, et même un faisceau d'intentions. Communiquer c'est transmettre une représentation de la réalité, représentation sélectionnée parmi toutes celles possibles. Je me dis que vos fonctions vous ont sans doute amené à aborder explicitement ces questions.

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