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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Cannibalisme de la science contemporaine - Jean Sendy

On commence par soumettre un groupe de rats au « test du labyrinthe », qui permet de sélectionner le plus intelligent du groupe : au bout d'un certain nombre de parcours, c'est en effet toujours le même rat qui mémorise le mieux la succession de virages à prendre, et qui arrive le premier au morceau de fromage placé à la fin du parcours. Ce champion de l'intelligence est alors sacrifié, et on prélève sa cervelle, que l'on fait ingérer à la moitié d'un autre groupe de rats, d'un groupe qui n'a jamais vu le labyrinthe dans lequel le champion avait démontré son intelligence - l'autre moitié du groupe servant de témoin. On procède alors à la deuxième partie de l'expérience, et on constate, à chaque fois, que les rats qui ont mangé un peu de la cervelle du champion traversent le labyrinthe avec beaucoup plus de facilité que les rats qui n'en ont pas reçu à leur déjeuner. Perpétuer les vertus du mort est le but proclamé de toutes les sociétés pratiquant le cannibalisme ritualiste.

Cannibalisme est d'ailleurs un mot usuel chez les mécaniciens d'aviation, qui appellent « cannibalisme » la pratique consistant, lorsqu'on manque de pièces détachées, à sacrifier un avion pour prélever des pièces, et faire deux avions en état de voler avec trois épaves. La tendance actuelle à prélever les organes en bon état sur les morts n'est pas autre chose que du « cannibalisme », dans le sens aéronautique et même dans le sens plus usuel du mot. On peut se demander si une société plus évoluée que la nôtre, libérée de nos préjugés, n'aurait pas fait manger la cervelle d'Einstein par une douzaine de ses disciples, choisis parmi les mieux qualifiés pour trouver la bonne voie dans le labyrinthe du relativisme... en perfectionnant au besoin l'expérience par une contre-épreuve consistant à priver de cervelle d'Einstein quelques disciples, afin de voir s'ils seraient distancés par les disciples cannibales, dans la course au Nobel.

Ce n'est pas de l'humour noir, c'est un condensé de l'évolution spirituelle qui a fait passer l'humanité du stade animal, fermé à toute conception de rituel sacré, au stade scientifique de la greffe d'organes, en passant par les divers stades intermédiaires, dont le cannibalisme spiritualiste, et dont aussi le scientisme matérialiste du XIXe siècle, guère porté sur l'hygiène mais que le cannibalisme dégoûtait.

 

Note d'André sur ce passage : "Il y a la volonté de l'homme et son feedback".